La déconstruction de l'œil de la caméra est poussée à l'extrême dans ce court métrage expérimental qui met en scène quatre “personnages” : une moto, une femme, des montagnes et des blocs abstraits.
L’installation chaotique d’une famille juive polonaise en 1947 à Bruxelles. Une sombre errance autobiographique toute en pudeur, seul long métrage de la trop courte carrière du talentueux Samy Szlingerbaum.
Un homme aime une truie. Des porcelets naissent. Il les pend. Désespérée, la mère se suicide. Viendront ensuite la traversée de la pourriture, la dévoration de la merde, puis la disparition de l’homme, corps volant dans le ciel.
Un documentaire qui se concentre sur la manière dont Anne Teresa De Keersmaeker transmet son vocabulaire gestuel aux danseurs de formation classique du prestigieux Ballet de l’Opéra national de Paris.
Une ode à ce qu’était la rue autrefois, un lieu ouvert où les gens vivaient et jouaient. Mais également un plaidoyer passionné contre la rue qui a dégénéré en simple espace de circulation.
Un film en stop-motion, réalisé par un groupe d'enfants qui racontent leur amour pour le football dans les rues d’un quartier populaire de Bruxelles. Une ode ludique à la fantaisie et à l’importance d’espaces ouverts dans la ville.
La deuxième partie, filmée entre 1995 et 1998, consiste en 17 conversations avec, entre autres, Jean Rouch, Jonas Mekas et Robert Kramer. Les entretiens sont entrecoupés d'extraits de films.
Dans le Pajottenland, en Belgique, un groupe d'enfants se réunit pour un jeu de hasard : la course d'escargots. Cette vidéo fait partie de la série Children’s Games.
En Belgique, aujourd’hui, le destin du jeune Ahmed, 13 ans, pris entre les idéaux de pureté de son imam et les appels de la vie.
Chaque année, des milliers de Marocains traversent le détroit de Gibraltar pour entrer clandestinement en Espagne. Ce documentaire va bien au-delà du simple témoignage et analyse avec lucidité et poésie les raisons qui ont poussé ces hommes à quitter leur pays natal.
Le patriarche d'un village palestinien demande au gouverneur israélien de lever le couvre-feu pour le mariage de son fils. La demande est acceptée, à condition que l'homme et ses soldats soient invités en tant qu'invités d'honneur.
En dansant, les abeilles se racontent des histoires sur le monde qui les entoure. Depuis les alvéoles jusqu’à la plus grande économie mondiale, cet essai documentaire retrace les liens entre humains et abeilles.
En route pour le Royaume-Uni dans des conteneurs, des réfugiés indiens se retrouvent coincés non loin de la zone touristique de Zeebruges, une ville balnéaire belge. À leurs côtés, nous perdons progressivement toute notion de temps et d’espace.
Un portrait de l'abbaye des Norbertins à Heverlee, réalisé pour la télévision. La caméra glisse le long des murs et des balustrades, gravit prudemment les escaliers et rend compte de la vie quotidienne des pères.
Il y a trente ans, Jeancy a quitté Kinshasa pour se rendre en Belgique. L’urgence économique se noue à l’urgence politique et humanitaire de la diaspora congolaise. Une négociation entre ici et ailleurs, aujourd’hui et autrefois.
Le dernier film de Chantal Akerman est un portrait de sa relation avec sa mère, Natalia, survivante de l'Holocauste et présence familière dans de nombreux films de sa fille.
Trois jours dans la vie de Jeanne Dielman, une jeune veuve qui vit avec son fils Sylvain dans un appartement. Son emploi du temps est immuable. Et puis un beau jour, tout se dérègle.
Une anthologie unique de l'œuvre de l'écrivain polonais Witold Gombrowicz. Un acteur joue à l’écrivain et couche des mots sur le papier. Dans une série de tableaux, les textes sont mis en scène et un fascinant jeu de mots et d'images s'ensuit.
Dans les rues étriquées des Marolles, grouillent des gosses. Leur coin de paradis et d’illusions est un terrain vague où un beau jour arrivent des hommes en chapeau mou et d’autres en salopettes qui déploient des papiers… Doucement, la stupeur des gosses se transforme en révolte. Un film sur Bruxelles aux années cinquante, fait avec des gens de la rue.
Adaptation pour l’image de deux chorégraphies d’Anne Teresa De Keersmaeker sur des musiques de Béla Bartók : Mikrokosmos et le Quatuor à cordes n°4.
Une jeune femme nettoie le sol de sa cuisine, cire ses chaussures, danse, cuisine, scotche la porte et donne un tour explosif à sa routine domestique.
Des plans panoramiques décrivent l'espace d'une pièce comme une succession de natures mortes, puis la cinéaste elle-même apparaît dans le tableau, assise dans son lit.
Un acte dramatique en miniature. Un homme entre dans son appartement, puis une interaction inattendue a lieu.
La troisième partie couvre les années de 1998 à 2010 et contient des entretiens avec Meriam Kerkour, Charlotte Grégoire, Yaël André et 10 autres personnalités du monde du cinéma. Les conversations sont entrecoupées d'extraits de films.
Un homme pousse un gros bloc de glace dans les rues de Mexico, laissant une traînée d'eau de fonte.
Suzanne en a assez de son petit ami Albert et le quitte. Le drame se déroule en quinze tableaux, dans lesquels elle passe chez l’ami d’Albert, Émile. Ces soucis romantiques vont de pair avec un ennui insatiable.
Un jeune homme participe à une manifestation politique flamingante, après quoi ce court-métrage expérimental développe une représentation stylisée de l'oppression.
Le premier long métrage de l’homme de théâtre Jan Decorte suit la vie solitaire d'un employé municipal bruxellois qui vit avec sa mère. Pour briser son ennui mortel, il porte son attention sur une fille du club de gymnastique.
Un voyage dans le sud des États-Unis, après le meurtre brutal d'un homme noir par trois hommes blancs, donne lieu à une méditation pénétrante sur la mémoire, l'histoire, le paysage, le traumatisme et la rébellion.
Loredana Bianconi accompagne une amie dans sa recherche d'emploi. À 45 ans, c'est tout sauf une tâche facile. Devenir va au-delà de la quête de travail. Le documentaire propose une réflexion sur la solidarité, la vieillesse, la beauté, l'autonomie, le bonheur et les utopies.
Les images en noir et blanc de Leroy voyagent le long des rives du Danube, racontant l’histoire d’une Europe de l’Est désintégrée et dévastée. Un film qui oscille entre le rêve poétique et le récit de voyage historique.
Ce cri pessimiste de détresse urbaine retrace en images très expressionnistes l'errance d'un homme tourmenté dans la ville portuaire d'Anvers, qui ne rencontre de compréhension qu'auprès d'un orphelin et de deux femmes sans illusions.
L'avocat Govert Miereveld, enseigne dans une école de filles dans une ville de province. Il nourrit un amour secret pour son élève Fran, ce qui le plonge dans une spirale de désorientation mentale. Un chef-d'œuvre du réalisme magique belge.
Un acte dramatique en miniature. Un homme entre dans son appartement, puis une interaction inattendue a lieu.
Francis Alÿs se promène sur Fitzroy Square à Londres, imitant les bruits du tambour en faisant glisser une baguette de bois sur les grilles de fer.
Dans ce court métrage muet surréaliste, Monsieur Fantômas, masqué, vit une série d'aventures inquiétantes à la recherche de sa bien-aimée Elvire. En chemin, il commet des crimes et s'attaque aux bonnes mœurs.
L'envoûtante histoire d'amour de Billie et Lucas, un jeune couple bruxellois. Le film dresse le portrait sincère des vertus formatrices mais également incertaines de tout (premier) amour.
Un film sous forme de lettre adressée au cinéaste et anthropologue Jean Rouch, fondateur du cinéma vérité. En son honneur, Eric Pauwels a réalisé ce film qui touche à l'essence du cinéma et de la vie.
Des enfants bruxellois donnent vie à une aventure palpitante dans un court métrage d’animation. Spiderman et sa bande tentent de déjouer la police, mais ils sont surpris dans une vieille usine de chewing-gum.
Hedda revient d'une trop longue lune de miel avec son mari insipide. Un ancien amant, sur le point de percer avec un roman extraordinaire, se présente à elle.
Défiant le principe de gravité, un garçon s’amuse à faire remonter à coups de pied une route raide à une bouteille en plastique.
Laure Portier, cinéaste, suit son petit frère Arnaud dans une quête de liberté et d'identité sur près de dix ans. Après une enfance turbulente, Arnaud doit faire face à un destin tracé d'avance. Un portrait intime et émouvant d'un esprit en lutte, explorant les liens familiaux et le pouvoir émancipateur du cinéma.
À partir de lettres de célèbres visiteurs de Paris — Charles Baudelaire, Walter Benjamin, Rainer Maria Rilke —, l'image magique de la ville des lumières est reliée à celle du banal consumérisme. Un essai visuel sur le regard et le fait d'être regardé dans un Paris aux multiples visages.
Non loin de Los Angeles se trouve l’inachevée ville du désert, California City. Un jeune homme de 25 ans, Lashay T. Warren, tente d'y construire une nouvelle vie. Un fouillis visuel dans les rues poussiéreuses que Lashay décrit avec humour.
Le carnet de voyage du cinéaste, qui se rend à Tokyo par amour. Un documentaire où les images, belles et parfois intimes, se croisent avec une voix off qui récite un texte poétique sans rapport avec le film.
Le couvent du Gesù à Bruxelles. Desiere y tourne un film, avec une des nombreuses familles Roms qui s’y sont réfugiées. Pendant le tournage, l’expulsion des occupants devient de plus en plus probable.
Lors de la 5ème Biennale de la Havane, Francis Alÿs arpente chaque jour les rues, chaussé de souliers magnétiques sur lesquels viennent s’aimanter les détritus métalliques qui jonchent le bitume.
Sous l'autorité du commandant Walter Van Dyck, les jeunes recrues du peloton Echo suivent un entraînement militaire de base.
Un documentaire sur Gigi et Monica, deux enfants des rues, qui vivent à la gare de Bucarest. Monica est enceinte. Gigi veut quitter l’anonymat de la rue. Il nous parle de ses rêves.
Un tableau : Paysage avec la chute d’Icare, peint par Pieter Brueghel. Un pays : la Belgique. Entre les deux, plusieurs personnes se questionnent assidûment sur un sujet : qu’est-ce donc que REGARDER ? Un ciné-journal drolatique.
Dans un futur imaginaire, des familles palestiniennes dans un camp de réfugiés au Liban se préparent à leur retour en Palestine. Un rêve qui persiste, aux côtés de leur réalité quotidienne en exil.
Une composition impressionniste filmée à Ostende. Le regard est mené par des impressions sensuelles dans lesquelles la lumière, les compositions, les textures et les rythmes de l'eau, du sable et des vagues deviennent des éléments filmiques.
Dans ce court-métrage surréaliste, un jeune homme reçoit d’un prêtre le livre L’imitation de Jésus-Christ, qui lui inspire le désir d’être crucifié. Il part à la recherche d’une croix convenable en ville.
La première partie, de 1995, comprend 15 entretiens avec des protagonistes du cinéma belge et français, dont Henri Storck, Dominique Païni, Jean-Pierre Gorin et Jean-Marie Buchet. Les entretiens sont entrecoupés d'extraits de films.
Vingt ans après la chorégraphie qui a lancé la compagnie de danse Rosas, la performance a été portée à l’écran. Le film explore la relation entre mouvement, musique et l’image, offrant une expérience visuelle unique et immersive.
La route nationale N1 relie Anvers et Bruxelles mais sépare également les mondes de part et d'autre de l'artère. L'impact de la première route nationale en Belgique est représenté par une mise en scène grandiose.
Une ode à ce qu’était la rue autrefois, un lieu ouvert où les gens vivaient et jouaient. Mais également un plaidoyer passionné contre la rue qui a dégénéré en simple espace de circulation.
Un homme pousse un gros bloc de glace dans les rues de Mexico, laissant une traînée d'eau de fonte.
Portrait intime et personnel de la CINEMATEK belge. Le film parle de cinéma et de temps sous la forme d’une partition visuelle et fait coexister une centaine de films au sein d’un seul et même voyage.
Mêlant avec lyrisme des éléments documentaires et narratifs, Khleifi dresse avec talent et amour le portrait de deux femmes palestiniennes dont les luttes individuelles à la fois définissent et transcendent les politiques qui ont déchiré leurs foyers et leurs vies.
Débâcle, faillite, occupation d'entreprise, deuxième faillite, deuxième occupation, liquidation, les derniers navires… L’histoire de cette agonie fait surgir les problèmes de l’emploi et de l’avenir.
Jimi essaie de faire parvenir un colis qui a été livré chez lui par erreur à une dame de son quartier bruxellois. Quand il ne la trouve pas, la quête se transforme en une véritable obsession.
Un pot percé rempli de peinture verte à la main, Francis Alÿs trace la frontière contestée entre l’Israël et la Palestine, appelée La Ligne Verte.
Une narratrice fictive de documentaires sur la nature nous emmène dans un voyage à la rencontre de tailleurs de pierre palestiniens, de géologues britanniques passionnés et des habitants des champs de lave de Fogo. Un essai cinématographique hypnotique qui pose des questions écologiques urgentes.
Un film sous forme de lettre adressée au cinéaste et anthropologue Jean Rouch, fondateur du cinéma vérité. En son honneur, Eric Pauwels a réalisé ce film qui touche à l'essence du cinéma et de la vie.
Des enfants bruxellois réalisent un film d'animation sur le thème du jeu, composé de photos en noir et blanc de leurs propres maisons. Du Monopoly aux jeux vidéo, chaque histoire explore la créativité et l'imagination.
Chaque année, des milliers de Marocains traversent le détroit de Gibraltar pour entrer clandestinement en Espagne. Ce documentaire va bien au-delà du simple témoignage et analyse avec lucidité et poésie les raisons qui ont poussé ces hommes à quitter leur pays natal.
Un portrait poétique de Giorgi Shakhsuvarian, entraîneur de boxe arménien originaire de Tbilissi. Vivant et travaillant en Belgique, il prépare un jeune boxeur à devenir champion d’Europe. Le film entremêle la sensation de distance, l’expérience d’un flottement dans le temps et l’espace, et la dimension chorégraphique de la boxe.
Un documentaire saisissant sur les luttes, espoirs et déboires des migrants mexicains qui tentent de franchir illégalement la frontière américaine et sont constamment traqués par les services d'immigration alors qu'ils essaient de fuir les difficultés de leur pays.
Dans ce film en mosaïque, hommes, femmes et enfants, tourmentés par leurs désirs, cèdent à l'excès de leurs sentiments au cours d'une chaude et orageuse soirée d'été en ville.
Un essai vidéo sur le processus de répétition du spectacle de danse Mozart / Concert Arias, un moto di gioia, une chorégraphie d'Anne Teresa De Keersaeker et Rosas, qui a été présentée en première mondiale au Festival d'Avignon en juillet 1992.
Une fois par an, les anciens habitants de Ma’loul peuvent repartir dans leur village sous occupation Israélienne. Pendant le pique-nique traditionnel, Khleifi documente la manière dont l’histoire de cet endroit se perpétue dans la mémoire des anciennes générations et dans l'imagination de leurs enfants.
Le premier long-métrage d’Annik Leroy résonne, dès les premiers plans, comme une pérégrination poétique, une déclaration d’amour mélancolique sous forme de dialogue avec un Berlin révolu.
Youssef, un garçon palestinien de douze ans, tombe amoureux d'Aïda, une jeune fille et chef d'un gang d'enfants. Le conte de fées enchanteur de Khleifi se déroule dans la bande de Gaza au début des années 1990, pendant les jours turbulents de l'occupation israélienne.
Un homme pousse un gros bloc de glace dans les rues de Mexico, laissant une traînée d'eau de fonte.
Quelle est la valeur des images pour témoigner d’un conflit ? Vanagt se pènche sur le “Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie”.
Dans une école professionnelle à Bruxelles, quelques jeunes viennent apprendre le métier d'électricité. Le film documente et met en scène les cours et les exercices à l’école, leurs tribulations sentimentales ainsi que la recherche d’un logement et d’un emploi.
Sous la forme d’une intrigue ludique, ce film dissèque la paranoïa comme métaphore de la guerre froide. Mis-en-scène d'un récit orchestré par Alfred Hitchcock, où se mêlent faux-semblants, couples étranges et histoires croisées.
L’est de la Belgique, pris dans la violence des affrontements linguistiques, et le monde agricole en période de mutation. Le paysage affectif est tout aussi dramatique : la mort du père d’un jeune agriculteur. Va-t-il reprendre la ferme ou décider de s'exiler en ville ?
Sandra, aidée par son mari, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder son travail.
Un tableau : Paysage avec la chute d’Icare, peint par Pieter Brueghel. Un pays : la Belgique. Entre les deux, plusieurs personnes se questionnent assidûment sur un sujet : qu’est-ce donc que REGARDER ? Un ciné-journal drolatique.
C'est dimanche à Bruxelles, la relève prend la garde, les enfants jouent et les gens vont au Cinéma Aventure. Un court métrage sur l'ennui qui sublime le quotidien sans aucune forme de commentaire et en utilisant des images extraordinaires.
Cyril veut retrouver son père. Il rencontre par hasard Samantha, qui accepte de l’accueillir chez elle pendant les week-ends.
Dans plusieurs chambres bruxelloises, des parents coupent les cheveux de leurs enfants. Des moments intimes entre enfants qui résistent ou qui au contraire s’abandonnent au rituel plein de tendresse, et parents qui essayent de réussir leur délicate mission.
L’histoire de la représentation des détournements d’avions par les médias de masse, allant des premiers détournements transatlantiques dans les années soixante aux alertes à la bombe des années quatre-vingt-dix.
L’interprétation cinématographique de la performance de 1983 de la compagnie de danse Rosas. Le film entrelace de manière immersive et méticuleuse architecture, musique et mouvement.
Chaque année, des milliers de Marocains traversent le détroit de Gibraltar pour entrer clandestinement en Espagne. Ce documentaire va bien au-delà du simple témoignage et analyse avec lucidité et poésie les raisons qui ont poussé ces hommes à quitter leur pays natal.
Les dernières semaines de répétition de Mitten wir im Leben sind, un spectacle d'Anne Teresa De Keersmaeker, sa compagnie Rosas et le violoncelliste Jean-Guihen Queyras sur les suites pour violoncelle de Bach.
Tomi, Rasto et Mižu veulent atteindre le coffre-fort de la Banque Nationale en creusant un tunnel. Ce qui semble à première vue un film d’action ordinaire, se révèle un spectacle d’un tout autre ordre.
Un voyage sensoriel qui évolue au gré des voix qui le hantent : des voix des poètes et de fous, d’une mère et d’un enfant. Pensées autoréflexives ou récits spontanés, témoignages ou fiction pure, ces voix évoquent tour à tour des souvenirs de violence et de guerre.
1995: l’entreprise est occupée, le glas sonne pour le chantier naval. Cette constatation chargée d’émotion contraste avec l’histoire de la croissance et de l’épanouissement de la société.
Au cœur des Marolles, la vie populaire garde son rythme propre. Déambulant avec son bidon sur le dos, le vieux marchand de coco sert de la limonade à la réglisse aux gens du quartier. Un document précieux sur le petit commerce bruxellois des années 1950.
Ce sont des années merveilleuses, un monde équitable où tout serait possible. L’ouvrier conscientisé ne s’oppose pas seulement au patron pour défendre ses droits mais des tensions existent aussi avec les représentants officiels des syndicats.
Dans une rue calme de Bruxelles, deux cinéastes rendent visite à leurs voisins. Sur le pas de leur porte, ils recueillent des histoires personnelles et des secrets de tous les jours, offrant un portrait fascinant de leur ville si diverse.
La réalisatrice Sanaz Azari apprend à lire et à écrire en persan, sa langue d’origine. Peu à peu, les cours de langue sur la culture iranienne se transforment en un collage poétique qui interroge le concept de liberté et le sens de la révolution.
Dans un système où la croissance économique domine, le travail des agriculteurs wallons est mis à rude épreuve. Ils s'unissent, mais le désespoir grandit. Un portrait sensible qui révèle douloureusement comment la crise agricole actuelle se prépare depuis des décennies.
Portrait d'artiste du peintre surréaliste belge René Magritte. Recourant à une forme narrative didactique, De Heusch entre en dialogue avec le monde imaginaire de l'artiste.
Comment, à travers le monde, les êtres humains sont-ils considérés lorsqu'ils sont envoyés dans le royaume de la mort ? Pendant deux ans, les réalisateurs ont filmé des rites funéraires en Corée du Sud, en Thaïlande, au Mexique, en Belgique et aux États-Unis.
Une quête homoérotique de beauté, au rythme de la musique de Richard Wagner, Zarah Leander et Sergej Eisenstein. Eric De Kuyper a réalisé un montage de fragments de musique et d'extraits de films en se laissant guider par l'Odyssée.
Ce premier long métrage raconte les trois derniers instants de l'adolescence d'une jeune fille, abordant douloureusement l'âge adulte, et qui devra abandonner quelque chose d'elle-même pour s'y conformer.
Quatre femmes défient la loi du silence et parlent avec franchise et précision de leurs années dans les Brigades rouges, la plus grande organisation terroriste communiste de l'Italie d'après-guerre. Un discours personnel, loin de tout mythe, slogan ou apologie.
Le carnet de voyage du cinéaste, qui se rend à Tokyo par amour. Un documentaire où les images, belles et parfois intimes, se croisent avec une voix off qui récite un texte poétique sans rapport avec le film.
Durant trois mois, les frères Dardenne ont mené une enquête sur les radios libres en Belgique, en France, en Italie et en Suisse. Il en résulte un emballant tableau sur l’arrivée des radios libres en Europe.
Sur la mélodie de la Passion selon saint Jean de Bach, le spectateur est plongé dans l'une des pages les plus sombres de l'histoire de la décolonisation du Congo belge : l'assassinat de Patrice Lumumba. Cet essai de film documentaire explore la fine ligne qui sépare l'historiographie de la légitimation.
Un acte dramatique en miniature. Un homme entre dans son appartement, puis une interaction inattendue a lieu.
Après 44 ans, le cinéaste Boris Lehman retourne à Lausanne, où il est né en 1944. Ses parents, des Juifs polonais, y avaient trouvé refuge pendant l'occupation allemande. Lehman n’en s’en souvient pas du tout. Un film comme une machine à remonter le temps.
La première partie, de 1995, comprend 15 entretiens avec des protagonistes du cinéma belge et français, dont Henri Storck, Dominique Païni, Jean-Pierre Gorin et Jean-Marie Buchet. Les entretiens sont entrecoupés d'extraits de films.
S’appuyant sur du matériel visuel recueilli sur le Net, les cinéastes créent leur propre univers poétique dans lequel des pensées, des angoisses, des désirs et des soucis partagés se fondent par l’intermédiaire de la webcam.
Un voyage sensoriel qui évolue au gré des voix qui le hantent : des voix des poètes et de fous, d’une mère et d’un enfant. Pensées autoréflexives ou récits spontanés, témoignages ou fiction pure, ces voix évoquent tour à tour des souvenirs de violence et de guerre.
Anna, une cinéaste belge, parcourt le nord-ouest de l'Europe pour promouvoir son dernier film. Ses arrêts temporaires et rencontres éphémères dressent le portrait de la jeune femme.
Un ouvrier du bâtiment bruxellois est sur le point de partir pour la Roumanie, son pays natal. Il fait la rencontre d’une jeune belgo-chinoise qui travaille à un doctorat sur les mousses végétales. Un plaidoyer fragile pour davantage de rapprochement, au monde et aux autres.
Adaptation cinématographique du spectacle du même nom de la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker sur des musiques de Ligeti et d’Ysaÿe. Les danseurs proposent un composé délicat d'élans virtuoses et de décélérations.
Une adaptation libre de La Chinoise, un film de Jean-Luc Godard tourné en 1967 à Paris. Resituant ses rôles et personnages cinquante ans plus tard à Dakar, et actualisant son intrigue, cette nouvelle version offre une méditation sur la relation entre politique, justice et mémoire.
Quelle est la valeur des images pour témoigner d’un conflit ? Vanagt se pènche sur le “Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie”.
Dans une galerie marchande, clients et vendeuses se rencontrent tous les jours. Tous rêvent d'amour, chantent et dansent au rythme du chœur des shampouineuses. Un drame musical aux intrigues amoureuses complexes.
Sur la vaste place du Zócalo, au cœur de Mexico, une bouteille en plastique danse au gré du vent.
Un pot percé rempli de peinture verte à la main, Francis Alÿs trace la frontière contestée entre l’Israël et la Palestine, appelée La Ligne Verte.
Inspirés par leur instituteur lors de leur premier cours d’Histoire, des enfants de huit et neuf ans décident de réaliser un film d’animation sur la préhistoire. À travers quatre scènes colorées, ils donnent vie au passé.
Sous la forme d’une intrigue ludique, ce film dissèque la paranoïa comme métaphore de la guerre froide. Mis-en-scène d'un récit orchestré par Alfred Hitchcock, où se mêlent faux-semblants, couples étranges et histoires croisées.
Pour ce projet épique, Francis Alÿs a convié cinq cents bénévoles péruviens à gravir une montagne dans la banlieue de Lima, en pelletant à l'unisson, déplaçant ainsi la dune de quelques centimètres.
Pleurant la perte de sa femme, un vagabond déclenche d’étranges événements dans un village flamand. Dans son premier long métrage, Dekeukeleire combine le mysticisme rural et les techniques de caméra avant-gardistes au sein d’une étrange histoire d'amour.
Sous la forme d’une intrigue ludique, ce film dissèque la paranoïa comme métaphore de la guerre froide. Mis-en-scène d'un récit orchestré par Alfred Hitchcock, où se mêlent faux-semblants, couples étranges et histoires croisées.
Portrait intime et personnel de la CINEMATEK belge. Le film parle de cinéma et de temps sous la forme d’une partition visuelle et fait coexister une centaine de films au sein d’un seul et même voyage.
Portrait intime et personnel de la CINEMATEK belge. Le film parle de cinéma et de temps sous la forme d’une partition visuelle et fait coexister une centaine de films au sein d’un seul et même voyage.
La deuxième partie, filmée entre 1995 et 1998, consiste en 17 conversations avec, entre autres, Jean Rouch, Jonas Mekas et Robert Kramer. Les entretiens sont entrecoupés d'extraits de films.
Six enfants bruxellois réalisent ensemble un film d’animation qui révèle leur vision du monde. Le réalisateur Patrick Van Antwerpen offre un aperçu fascinant de leur processus créatif et du fonctionnement de l’atelier d’animation.
Dans ce polar à première vue classique, l'œil subjectif de la caméra endosse peu à peu le rôle principal. Une ode ludique à Dziga Vertov.
Le carnet de voyage du cinéaste, qui se rend à Tokyo par amour. Un documentaire où les images, belles et parfois intimes, se croisent avec une voix off qui récite un texte poétique sans rapport avec le film.
Un film personnel et ludique sous forme de lettre, en réponse à la question de la fille du cinéaste : « Papa pourquoi ne réalises-tu pas des films pour enfants ? »
La troisième partie couvre les années de 1998 à 2010 et contient des entretiens avec Meriam Kerkour, Charlotte Grégoire, Yaël André et 10 autres personnalités du monde du cinéma. Les conversations sont entrecoupées d'extraits de films.
Un voyage cinématographique, de la fin de l'été au plus profond de l'hiver, de l'Allemagne de l'Est à Moscou. Des actions minimalistes portent la fiction générale du film : celle des gens en transit ou en exode dans un pays qui semble ne plus exister vraiment.
Une vieille Peugeot passe de propriétaire en propriétaire au Bénin. Jusqu’au jour où, irréparable, elle devient le fétiche protecteur des habitants de Ouassa.
Un poème cinématographique rythmé qui expérimente différentes techniques de montage. Le contraste entre des boxeurs professionnels et un décor construit par des amateurs constitue le cadre d'une expérience formelle surprenante.
Pendant plus de dix ans, Francis Alÿs a poursuivi les tornades dans la banlieue de Mexico et leur a fait face, caméra en main.
Un film réalisé avec un soin et une attention particuliers qui nous offre un regard intime sur les vies de Rosie, Sami, Irakli et Nathan, quatre enfants avec des besoins éducatifs particuliers qui fréquentent une école normale.
Un pot percé rempli de peinture verte à la main, Francis Alÿs trace la frontière contestée entre l’Israël et la Palestine, appelée La Ligne Verte.
Un voyage sensoriel qui évolue au gré des voix qui le hantent : des voix des poètes et de fous, d’une mère et d’un enfant. Pensées autoréflexives ou récits spontanés, témoignages ou fiction pure, ces voix évoquent tour à tour des souvenirs de violence et de guerre.
Quelle est la valeur des images pour témoigner d’un conflit ? Vanagt se pènche sur le “Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie”.
Découvrez les cités-jardin bruxelloises Floréal à travers l’objectif d’un réalisateur qui y a passé sa jeunesse. Un court-métrage qui met en relation l’architecture et les habitants, tandis que l’architecture pré-moderniste y prend vie, rythmée par une musique entraînante.
Un tableau : Paysage avec la chute d’Icare, peint par Pieter Brueghel. Un pays : la Belgique. Entre les deux, plusieurs personnes se questionnent assidûment sur un sujet : qu’est-ce donc que REGARDER ? Un ciné-journal drolatique.
Un essai cinématographique et poétique sur le regard (gaze) colonial et la lanterne magique. L’un des tout premiers projecteurs d'images, la lanterne magique était utilisée dans la propagande coloniale belge pour mettre en valeur les bonnes œuvres de l'Église, l'État et l'industrie.
La deuxième partie, filmée entre 1995 et 1998, consiste en 17 conversations avec, entre autres, Jean Rouch, Jonas Mekas et Robert Kramer. Les entretiens sont entrecoupés d'extraits de films.
La troisième partie couvre les années de 1998 à 2010 et contient des entretiens avec Meriam Kerkour, Charlotte Grégoire, Yaël André et 10 autres personnalités du monde du cinéma. Les conversations sont entrecoupées d'extraits de films.
La première partie, de 1995, comprend 15 entretiens avec des protagonistes du cinéma belge et français, dont Henri Storck, Dominique Païni, Jean-Pierre Gorin et Jean-Marie Buchet. Les entretiens sont entrecoupés d'extraits de films.
Dans un pensionnat maritime, la vie des garçons est intimement liée à la mer. Ce documentaire montre à quel point la mer est changeante, incommensurable et pourtant vulnérable.
Avec poésie, et avec une grande maîtrise du cadre, Meyer filme la mélancolie, la misère mais aussi les joies des familles de mineurs italiens dans le Borinage en Belgique.